Douglasie- Pseudotsuga menziesii
les pins Douglas font partie du genre végétal des espèces de pin. Le douglas doit son nom au botaniste David Douglas, qui l'a "réintroduit" en Europe au 19e siècle.
L'opinion selon laquelle le sapin de Douglas fait partie des néophytes et n'appartient pas à nos latitudes est encore largement répandue aujourd'hui, ce qui est faux puisque les paléobotanistes ont déjà identifié le genre Douglas en Europe dans des dépôts tertiaires.
Ainsi, la "réintroduction" de cette espèce en Europe apparaît soudain sous un tout autre jour, car le sapin de Douglas fait partie des espèces qui ont beaucoup moins de problèmes avec les changements climatiques de notre époque que les autres espèces de conifères.
Des études menées au début du siècle dernier ont même montré que le sapin de Douglas s'en sortait bien pendant les périodes de sécheresse estivale et qu'il présentait même une résistance au feu de sol grâce à son écorce épaisse. Aux États-Unis et au Canada, on a constaté que des peuplements denses de douglas apparaissaient précisément là où, par le passé, des forêts entières avaient été détruites par des feux de couronne.
Nous aimerions donc examiner ces espèces d'arbres d'un peu plus près.
Trois espèces de douglas sont connues en Amérique du Nord, quatre autres en Asie. Les espèces de douglas sont monosexuées, les cônes mâles et femelles se trouvent sur des branches annuelles.
L'arbre a un feuillage persistant et peut atteindre une hauteur totale de 40 à 60 mètres en Europe, tandis que ses congénères d'Amérique ou du Canada peuvent atteindre la hauteur impressionnante de 100 mètres et vivre jusqu'à 600 ans.
Les racines du sapin de Douglas sont constituées de racines pivotantes profondes et de racines peu profondes formant un système de racines en cœur, ce qui lui confère une meilleure situation de départ dans nos forêts de demain, car nous serons également confrontés à l'avenir à des phénomènes météorologiques particuliers.
Le sapin de Douglas se développe également bien en association avec d'autres plantes comme le hêtre. Ces deux essences s'influencent même positivement dans leur croissance. Le douglas ne croît que très peu au cours de ses six premières années, alors que le hêtre fait partie des essences à croissance rapide. Des études ont montré que le mélange de hêtre et de douglas a des effets positifs. La croissance du douglas est augmentée et celle du hêtre reste au moins constante.
Si vous prévoyez de planter des douglas dans votre forêt en compagnie d'autres essences, pensez impérativement à la protection contre l'abroutissement par le gibier, celui-ci ne peut guère résister à l'odeur des douglas.
